L'ancrage institutionnel⚓
Les principes de la classe inversée⚓
Michel Serres
"Que transmettre ? Le savoir ? Le voilà, partout sur la Toile, disponible, objectivé. Le transmettre à tous ? Désormais, tout le savoir est accessible à tous. Comment le transmettre ? "
in Petite Poucette Michel Serre Coll. Manifeste 2012
Le phénomène d'externalisation du savoir en dehors de ses lieux de production classiques permet le développement d'une certaine forme de connaissance et l'acquisition de nouvelles compétences.
From fr.padlet.com - April 23, 2016 11:51 AM de Sarah Roques et Pascal Bellanca-Penel
Ce n'est pas une révolution mais une évolution.
C'est une démarche complémentaire à la panoplie de chaque enseignant.
(Segments 2 et 3)
Le transmissif est assez peu motivant
Lutter contre la démotivation le décrochage scolaire contribuer à la réduction des inégalités
Une démarche qui interroge et peut faire bouger :
les supports
les langages
l'organisation et le rôle de l'enseignant
La classe inversée permet de passer du face à face au côte à côte
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Elle place l'élève dans une nouvelle posture
Elle fait du prof celui qui le conduit, qui le guide dans ses apprentissages et la construction de ses savoirs
Lui laissant plus à la fois plus d'autonomie plus d'initiative et l'accompagnant de façon plus personnalisée grâce à une gestion différente des temps de classe
Lutter contre la démotivation le décrochage scolaire contribuer à la réduction des inégalités
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La classe ou les classes inversées ?⚓
La classe inversée proprement dite⚓
Des cours en vidéo à la maison et des devoirs en classe ?
(Segment 4)
L'essentiel est de proposer à l'élève des activités et de l'interactivité et ce, aussi bien à distance qu'en présentiel.
De promouvoir des dispositifs hybrides qui mêlent théorie et pratique, compétences et savoirs, mais aussi qui créent des liens entre la classe et la société.
Autrement dit, une véritable classe inversée ne se contente pas de donner à lire ou regarder des documents qu'on explique ensuite en cours.
La classe transplantée⚓
Les élèves ont à mener des recherches documentaires et des travaux préparatoires hors de la classe, dans leur contexte, puis les partagent en classe sous la forme d'un exposé, d'une animation, de débats. Cela permet d' ancrer les savoirs dans leur contexte et dans l'expérience concrète et de penser les apprentissages et les conditions dans lesquelles l'élève va apprendre.
La classe renversée⚓
Les étudiants font tout : guidés par l'enseignant, ils construisent l'architecture du cours et son contenu, à l'aide de méthodes de codesign et d'intelligence collective." Une manière d'appliquer la philosophie du DIY (Do it yourself) dans l'éducation.
L'évaluation⚓
Pour les élèves⚓
Des pistes pour évaluer en classe inversée Sami Chérif
Favoriser l'évaluation formative : permettre à l'élève de s'évaluer en lisant la capsule
Créer des questionnaires formatif de type quizz formatif ou diagnostic Prévoir un feed-back ( une rétroaction)
Concevoir des grilles rétroactives dans lesquelles l'élève explique ces choix - sa stratégie d'apprentissage
Donner aux élèves des grilles d'évaluation : favoriser l'évaluation parles pairs : fournir les éléments clés dans cette grille
Différencier l'évaluation
Évaluer de nouvelles compétences : compétences sociales - compétences créatives - compétences dialectiques
Créer des grilles de progression pour mesurer les transformations et les changements
Évaluer des choses que l'on n'évalue pas en temps normal
Pour l'enseignant⚓
From Sami Cherif
Les mises en garde⚓
La classe inversée une mode pas forcément universelle⚓
N'oublions pas l'origine universitaire de la « classe inversée », qui s'adresse donc, initialement, à des étudiants autonomes
La place de l'élève⚓
Bruno Devauchelle
La classe inversée n'est pas forcément adaptée à la réalité de l'école d'aujourd'hui, de ses élèves, de ses professeurs
le simple fait que l'analyse de la leçon soit renvoyée aux devoirs du soir pose la question des équipements, tant en classe qu'à la maison pour les élèves.
in http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/11/14112014Article635515496701836979.aspx
André Tricot
L'adaptation : « chaque fois que l'on développe une technologie en se disant qu'elle a un gros potentiel en terme d'apprentissage, on ne doit pas oublier que pour exporter cette technologie vers les salles de classe, il faut que la technologie soit compatible avec les élèves de cette classe, avec son enseignant(e), ses tâches, son temps, son espace, ses habitudes de travail, les matériels, ressources, outils disponibles.
Le paradoxe est le suivant : plus la technologie est riche, complexe, sophistiquée, et plus le risque d'incompatibilité est grand. »
in https://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p2_1015602/ecole-numerique-de-quoi-parle-t-on
La ressource (vidéo) : « les concepteurs de telles ressources confondent souvent « intéressant » (riche, sophistiqué) avec « efficace ». Ils veulent créer des supports qui montrent mieux la réalité, sa complexité que ceux de la génération précédente. Or, en pédagogie, ce n'est pas l'enjeu. Ce que l'on cherche, c'est plutôt un support qui permette aux élèves d'apprendre. »
« L'idée même de « ressources à disposition des élèves », quelles qu'en soient la qualité et la quantité, me semble n'avoir un rapport que très lointain avec l'apprentissage et l'enseignement ».
N'est-il pas plus exigeant de renvoyer au travail du soir l'apprentissage des leçons ? Répond-on ainsi à l'exigence de limiter voire de cesser d'externaliser le travail pédagogique ? Ne risque-t-on pas au final de développer les inégalités entre les élèves capables de se saisir de cette pratique et les autres ?
Le rôle de l'enseignant⚓
Les professeurs deviendront-ils des producteurs multimédias ?
La possibilité technique permet aujourd'hui à certains de le faire, faisant valoir des compétences multiples.
Mais tous les professeurs ne seront ni capables ni désireux de le faire.
Rapidement, et c'est déjà en grande partie le cas, les vidéos pédagogiques se multiplieront et émaneront de « producteurs » divers : enseignants, éditeurs scolaires et non scolaires, privés ou publics...
Quelles que soient les vidéos utilisées, leur bienfait sera à démontrer.
Pour citer de nouveau André Tricot, le rôle de l'enseignant est de « susciter le questionnement et de créer le scénario pédagogique », la motivation également, en s'appuyant sur des supports qui permettent aux élèves d'apprendre.
Un des aspects les plus masqués avec la classe inversée est celui de l'éducation aux médias et le développement des compétences informationnelles des élèves.
Or ici, le média support de l'apprentissage sera-t-il interrogé s'il incarne de manière « autoritaire » la leçon (car conçue ou certifiée par le professeur) ?
in https://cursus.edu/articles/37770/demythifier-linnovation-pedagogique-avec-andre-tricot#.W-6gapNKgnU
Classe inversée et outils numériques⚓
Le principe de la “classe inversée” date des années 1920 aux États-unis mais depuis la pratique a évoluée. Notamment grâce aux outils numériques qui facilitent la diffusion de contenus auxquels les élèves peuvent accéder en dehors de la salle de cours.
John Hennessy, président de Stanford University, "Nous avons compris quelque chose de vraiment important au sujet des Mooc : il est très difficile de construire un cours pour des milliers d'étudiants n'ayant pas les mêmes acquis et le même parcours. Si vous regardez les retours des étudiants sur les Mooc, ils sont partagés. Pour certains, le cours va trop vite, pour d'autres, il est trop dur, ou trop simple ou encore trop lent. Le résultat est qu'il y a un taux d'abandon très élevé."
in https://www.letudiant.fr/educpros/entretiens/stanford.html
(Segment 5)
Quels outils ?⚓
Créer
Collaborer
Cartes mentales
Regarder
Faire